LES QUATRE MORTS DE MARIE

2005

Auteur Carole Fréchette
Metteur en scène Alain Batis

Marie veut avec ses souliers neufs marcher jusqu’à la Terre de Feu.
Il lui faut écrire les aventures de Marie Simpson, elle adore les gommes aux cerises. Son secret : « moi Marie, onze ans et demi… Moi Marie, onze ans et demi… Moi, Marie, je ne mourrai jamais. »
La vie se déroule avec son poids de misère. Quatre fois, elle va mourir devant nous, de chagrin, de révolte, d’absurdité, de solitude. Marie s’accroche. Il y a des risques, c’est vrai… c’est terrible, on frôle la mort, mais au moins, au moins, on se sent vivant. »

Un théâtre où la Parole est inscrite au cœur du Poétique. Un texte qui appelle à prendre dans ses bras.
L’œuvre est lumineuse. Elle pousse les images en avant. Marie n’éteint jamais l’étincelle. Elle garde les yeux grands ouverts.

Un carré qui se plie pour dire les murs. La maison. Autour de ce carré. L’extérieur. La vie du dehors. Un carré qui se déplie. Derrière le carré, une palissade pour dire un terrain vague. Autour, le chemin de l’école, une passerelle.
Entre retenue et explosion. Les personnages retiennent trop. Alors ils éclatent de rire, de rage, ou se sauvent. Des solitudes qui implosent. Autour d’eux, le personnage de Marie, lui, réinvente perpétuellement la vie, elle donne tout dans un monde à fuites.
L’écriture simple et vivifiante appelle des corps poétiques.

Distribution

Mise en scène Alain BATIS

Avec Laetitia Poulalion,  Régine Trieau, Amans Gaussel, Marco Candore, Cyrille Labbé

Décor Sandrine Lamblin • Costumes et maquillage Jean-Bernard Scotto • Lumière Jean-Louis Martineau • Création musicale Cyriaque Bellot • Régisseurs tournée Leslie Sozansky et Régis Guyonnet

Production

Le spectacle a obtenu l’aide à la création et à la diffusion du Conseil Général du Pas de Calais

La Presse en parle

Des questions, oui, je m’en suis posée, et je n’ai pas trouvé toutes les réponses et c’est très bien. Un spectacle qui continue à vivre en moi, à me nourrir, c’est tout ce que je recherche au théâtre. Viviane Matignon/Radio Aligre

Une fois encore, Alain Batis a mitonné une mise en scène sobre, au service du texte, avec des décors, une lumière, une musique et un travail sur le son très soigné. Emmanuelle Dupeux/La Voix du Nord