LE MONTREUR

2004

Auteur Andrée Chedid
Metteur en scène Alain Batis

L’événement se déroule un 21 mars : équinoxe du printemps, le jour et la nuit sont d’égale durée. Le Montreur arrive avec une toile, un sac. Il installe son théâtre d’ombres, fait jaillir une ville qui tout à coup tombe en miettes. Il fait apparaître des lettres qu’il emprunte à l’alphabet arabe et nomme quatre pantins. La grande parade des marionnettes a lieu qui vont bientôt prendre vie. Quatre marionnettes échappent à leur condition de pantins. C’est un défilé, des figures de carton sortent des sables et s’enhardissent ou sont terrorisées.

Au démarrage, du sable blanc, une piste. Dans un espace symbolique, sur un plateau de théâtre, se déroule une fable, où le cœur de l’homme est pris entre ferrailles et genêts. Un espace circulaire, une piste, petit chapiteau planté au cœur du monde semé de sable.
Un espace blanc à inaugurer, la vie à accomplir.

Nous serons dehors ou dedans, de jour ou de nuit par un simple signe théâtral, une lanterne, un feuillage, un miroir, une toile se lève, une projection, une page qui se tourne. Tout sortira des sables, le monde à son origine. Au cœur de cette aire se joueront les facéties aux accents aigus et graves des Alef, des Guim, des Noune et des Zein qui jaillissent des marionnettes… êtres fruits de l’humanité.
Nous tanguons entre le cirque et la tragédie. Le Montreur tient à la fois du conte oriental et du Nô. Ce conte philosophique offre tous les éléments d’une histoire initiatique qui nous raccorde à la terre et au ciel.

Distribution

Mise en scène Alain BATIS

Production

Une création dans le Val de Marne de la Cie La Mandarine Blanche
Coproduite par la ville de Villiers sur Marne et le Conseil Général du Val de Marne & la ville de Boulogne sur Mer dans le cadre de LILLE 2004, capitale européenne de la culture
Avec le soutien de la SPEDIDAM

La Presse en parle

Une fable jouée par cinq acteurs, qui porte aussi sur le mystère de la création, la tension entre des forces qui s’opposent. Emmanuelle Dupeux/La Voix du Nord

Sous nos yeux, les excellents comédiens de la compagnie La Mandarine blanche souffrent, s’aiment et se poursuivent pour redevenir à la fin les ombres qu’ils étaient au début, projetés sur un drap blanc. Silke Koltrowitz/Le Bien public