LA COMPAGNIE

La compagnie est conventionnée par la DRAC Grand Est – Ministère de la Culture, la Région Grand Est, le Département de la Moselle et la Ville de Metz. Elle compte depuis sa création en 2002, 18 créations/grandes formes et 15 formes itinérantes. La Mandarine Blanche procède par contraste avec notamment la mise en scène d’oeuvres contemporaines montées pour la première fois. Elle interroge des écritures d’une apparente simplicité qui convoquent un théâtre onirique, poétique, politique et qui posent sur les faiblesses humaines un regard tendre et féroce. Selon la partition, La Mandarine Blanche croise les arts et les langages. Elle conjugue Création, Recherche artistique, Diffusion et Transmission.

  • De 2025 à 2027, autour de À qui parlons-nous lorsque nous nous taisons, La Mandarine Blanche affirme avec Pluie dans les cheveux de Tarjeï Vesaas (2025), La Dame de la mer d’Henrik Ibsen (2026) et un dyptique Fredrik Brattberg (2027), un désir profond de partager des oeuvres qui nous lient mystérieusement et où se lisent des bribes de nos visages communs.
  • De 2022 à 2024, autour de Raconter ce fil si ténu entre humanité et inhumanité, elle aborde avec Des larmes d’eau douce de Jaime Chabaud (2022) et L’Enfant de verre de Léonore Confino (2023) la question des violences dans les structures familiales et sociales, des abus de pouvoir, du péril écologique et la toute importance de la parole réparatrice.
  • De 2019 à 2021, autour de Soulever le réel ou encore la fiction, elle souhaite avec Maître et Serviteur de Léon Tolstoï, adaptation Ludovic Longelin (2019) et L’École des maris de Molière (2020/21) raconter le monde en interrogeant le champ de l’intime, du politique et du social.
  • De 2016 à 2018, elle s’engage autour d’Un théâtre des miroirs explorant nos humanités avec Rêve de printemps d’Aiat Fayez (2017) et Allers-retours d’Ödön von Horváth (2018).
  • De 2013 à 2015, autour d’une urgence à convoquer de la beauté, elle crée des passerelles philosophiques, esthétiques et poétiques avec La femme oiseau d’Alain Batis (2013) et Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck (2015).
  • De 2002 à 2012, elle est allée à la découverte d’œuvres contemporaines, certaines créées pour la première fois en France comme Hinterland de Virginie Barreteau (2012), La foule, elle rit de Jean-Pierre Cannet (2011), Nema problema de Laura Forti (2010).

La Mandarine Blanche est associée au Théâtre Antoine Watteau Scène conventionnée de Nogent-sur-Marne sur la saison 2023/2024.

La compagnie poursuit des compagnonnages actifs notamment avec l’Espace Bernard-Marie Koltès Scène conventionnée de Metz, la Ville et L’Espace Molière, le TAPS de Strasbourg, le Festival Momix, l’Espace 110 Scène conventionnée d’Illzach, le Théâtre Louis Jouvet Scène conventionnée de Rethel, le Grand R Scène nationale de La Roche-sur-Yon, le Centre des bords de Marne du Perreux sur Marne, le Théâtre de L’Epée de Bois – Cartoucherie Paris…

De nouveaux partenariats se construisent avec la Manufacture Centre Dramatique National Nancy Lorraine et le NEST Centre Dramatique National transfrontalier de Thionville Grand Est, Le Point d’Eau d’Ostwald, le Théâtre Antoine Watteau, Scène conventionnée de Nogent-sur Marne, le CDN de Normandie Rouen…

Elle a été en résidence aux Tréteaux de France CDN jusqu’en juin 2022.

D’octobre 2015 à juin 2019, la compagnie est associée au Carreau Scène Nationale de Forbach et de l’Est mosellan. De 2015 à juin 2018, elle est en résidence à Talange avec la Ville et l’Espace Molière. De septembre 2010 à juin 2014, elle est en résidence à La Méridienne – Scène conventionnée de Lunéville et bénéficie du soutien du dispositif d’aide à la résidence de la Région Lorraine de 2010 à 2013. De 2009 à juin 2012, la compagnie est également en résidence au Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois.

Principales créations mises en scène par Alain Batis

L’enfant de verre – Léonore Confino et Géraldine Martineau | 2023

Des larmes d’eau douce – Jaime Chabaud | 2022

L’École des maris – Molière | 2020/21

Maître et Serviteur – Léon Tolstoï / adaptation Ludovic Longelin | 2019

Allers-retours – Ödön von Horváth | 2018

Rêve de printemps – Aiat Fayez | 2017

Pelléas et Mélisande – Maurice Maeterlinck | 2015

La femme oiseau – Alain Batis | 2013

Hinterland – Virginie Barreteau | 2012

La foule, elle rit – Jean-Pierre Cannet | 2011

Nema Problema – Laura Forti | 2010

Face de cuillère – Lee Hall | 2008

Yaacobi et Leidental – Hanokh Levin | 2008

L’assassin sans scrupules… – Henning Mankell | 2006

Les quatre morts de Marie – Carole Fréchette |2005

Le Montreur – Andrée Chedid | 2004

L’eau de la vie – Olivier Py | 2002

Neige – Maxence Fermine | 2001

Alain Batis

ALAIN BATIS

Sa formation théâtrale débute en Lorraine avec Jacqueline Martin, suivie de plusieurs stages à Valréas (direction R. Jauneau), au TPL (direction C. Tordjman), à Lectoure avec N. Zvereva. Membre fondateur du Théâtre du Frêne en 1988, direction G. Freixe, il joue comme comédien (pièces de Wedekind, Shakespeare, Molière, Lorca…). Il met en scène Neige de M. Fermine (2001) et L’eau de la vie de O. Py (2002).

À partir de 2000, il est formateur associé aux Rencontres Internationales Artistiques de Corse (ARIA) présidées par R. Renucci aux côtés de S. Lipszyc, P. Vial, R. Loyon, J-C. Penchenat, Y. Hamon, N. Darmon, A. Boone… et met en scène notamment Yvonne, princesse de Bourgogne de W. Gombrowicz (2002), Roberto Zucco de B-M. Koltès (2003), Helga la folle de L. Darvasi (2004), Kroum l’ectoplasme et Sur les valises de  H. Levin (2005 et 2007), Salina de L. Gaudé (2006), Incendies de W. Mouawad (2008), Les nombres de A. Chedid (2009), Liliom de F. Molnar (2012), La princesse Maleine de M. Maeterlinck (2013), Cantus de F. Brattberg (2023), La Dame de la mer de H. Ibsen.
En 2019, dans le cadre des « Brèves Rencontres », il met en scène Une traversée de Figaro divorce d’Ödön von Horváth.

Il a joué avec la compagnie du Matamore, direction artistique S. Lipszyc entre 2001 et 2006.

En décembre 2002, il crée la compagnie La Mandarine Blanche et met en scène une vingtaine de spectacles.

De 2007 à 2010, il co-dirige sous le parrainage artistique de J-C. Penchenat le Festival Un automne à tisser qui s’est déroulé au Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie – Paris). En 2011, il crée et pilote le projet Une semaine à tisser réunissant des compagnies lorraines dans le cadre de la résidence de la compagnie à La Méridienne – Scène conventionnée de Lunéville (54) avec le soutien de la Région Lorraine.

Sur la saison 2019/2020, Alain Batis est artiste associé au Théâtre de Saumur.

De 2014 à 2021, il est engagé comme metteur en scène-formateur aux Tréteaux de France – Centre Dramatique National dans le cadre de stages de réalisation.

Co-adaptation de Neige de M. Fermine. Prix d’honneur pour la nouvelle La robe de  couleur à Talange (57). Coup de cœur pour La petite robe de pluie à Villiers-sur-Marne. Lauréat du Printemps théâtral pour l’écriture de Sara (C.N.T. 2000) publié aux Éditions Lansman.

En 2013, il écrit La femme oiseau d’après la légende japonaise de « La femme-grue ». Le texte lauréat des Editions du OFF 2016 (partenariat Festival Off d’Avignon et Librairie Théâtrale) est paru aux éditions Art et Comédie.

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ALAIN BATIS

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