NEMA PROBLEMA
2010Auteur Laura Forti
Éditions Actes Sud-Papiers
Traduction Marie d’Origny et Emiliano Schmidt Fiori
Metteur en scène Alain Batis
En 1992, un jeune homme italien de 23 ans part en Croatie chercher ses grands parents. Enrôlé, il bascule dans la guerre. A son retour, il se réfugie dans Lover Man de Charlie Parker pour exorciser son histoire qui le hante.
Une rencontre entre un saxophoniste et un comédien. Entre l’Italie, la Croatie et la Bosnie. Entre l’enfer de la guerre et le silence de l’Occident.
Deux protagonistes. Un corps fracturé entre le verbe et la musique pour conjuguer flashback et présent. Le moteur dramatique de la pièce est ce rapport de dualité entre le Musicien, personnage enfoui dans le mutisme et le comédien passeur de l’histoire. Raconter l’histoire de S. sans pathos, directement, simplement, en offrande, en laissant poindre ses moments d’humour mais surtout d’incompréhension et de rage. Dans cette confession que nous prenons en cours « Donc, moi en 1992… » faire entendre avant tout cette parole implacable qui émane de cette oeuvre belle et forte, compacte, troublante.
Distribution
Mise en scène Alain Batis
Avec Raphaël Almosni, comédien • Stanislas de Nussac, musicien
Scénographie Sandrine Lamblin assistée de Philippa Butler avec la collaboration de Cécilia Delestre • Lumières Jean-Louis Martineau • Costumes Jean-Bernard Scotto • Création musicale Stanislas de Nussac • Assistanat à la mise en scène Lucie Laurent et Emmanuelle Rozes • Collaboration artistique Edwige Wood • Régie Lumières Nicolas Gros • Régie son Émilie Tramier
Production
Production Compagnie La Mandarine Blanche.
En coproduction avec L’Espace Jacques Prévert-Théâtre d’Aulnay-sous-Bois et la Ville de Boulogne-sur-Mer.
Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France/Ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la SPEDIDAM et de la Ville de Villiers-sur-Marne.
La Presse en parle
Une mise en scène qui joue sur les surfaces réfléchissantes, les jeux de lumière et d’obscurité. Une mise en scène qui n’hésite pas à sacrifier parfois la voix à la musique dans un seul et même cri de douleur.
Martine Silber, ancienne journaliste au Monde
C’est puissant, poétique et universel. Alain Batis propose une mise en scène sensible et intelligente d’un texte puissant en recourant à un univers intimiste et très épuré. C’est une réussite artistiquement bouleversante.
Bruno Deslot / Un Fauteuil pour l’Orchestre