PELLÉAS ET MÉLISANDE

2015

De Maurice Maeterlinck
Metteur en scène Alain Batis

TEASER

Pelléas et Mélisande entre en résonance avec La femme oiseau en établissant des passerelles esthétiques, féeriques et métaphysiques.
La beauté de la langue de Maurice Maeterlinck émane de sa simplicité. Les mots comme de fines parois poreuses suggèrent l’ailleurs, laissent entrevoir les mondes.
Pelléas et Mélisande, variation supérieure sur l’admirable mélodrame comme le note Mallarmé est imaginée il y a plus de cent ans par un jeune homme rêveur qui, bien plus tard, s’intéressa à La Vie des Abeilles et qui se verra décerner en 1911 le Prix Nobel de littérature.
La pièce, prodigieuse histoire d’amour, est mêlée des ombres de Shakespeare. Les personnages portent des essences shakespeariennes. Mélisande est un peu Ophélie, Pelléas : Hamlet, Golaud : Othello, Arkël : Lear et Prospéro.
Un drame d’une « inquiétante étrangeté » dont la puissance de suggestion mélancolique dérobe au silence ses secrets.
Tout commence dans une forêt où le prince Golaud se perd ; il rencontre Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Golaud la recueille et l’épouse sans rien connaître de son passé. Six mois plus tard, il retourne au royaume d’Allemonde où règne Arkël, son grand-père et où vit Geneviève, sa mère. Mélisande rencontre Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud. Ils tombent amoureux silencieusement l’un de l’autre…
Chef-d’œuvre incomparable, Pelléas et Mélisande, laissée au seul pouvoir des mots, libère une incroyable charge de rêve.
Dans un espace liquide et flottant, empreint de blanc, un théâtre polysensoriel servi par 9 protagonistes, comédiens, marionnettistes ou encore musiciens qui tissent secrètement la beauté et les mystères de cette fable intemporelle.

Distribution

Mise en scène Alain Batis

Avec Tom Boyaval, Alain Carnat, Laurent Desponds, Théo Kerfridin, Pauline Masse, Saskia Salembier, Emile Salvador, Elsa Tirel, Jeanne Vitez

Collaboration dramaturgique Sabine Quiriconi • Assistanat à la mise en scène Anne-Charlotte Bertrand • Musique Cyriaque Bellot • Scénographie Sandrine Lamblin • Lumières Jean-Louis Martineau • Vidéo Grégory Marza • Costumes Jean-Bernard Scotto • Réalisation costumes Sarah Chabrier en partenariat avec la Section 1ère et 2ème année de DMA Costumier réalisateur du Lycée La Source de Nogent-sur-Marne • Perruques, coiffures et maquillages Judith Scotto • Conception et fabrication marionnettes Pascale Blaison • Regard chorégraphique Amélie Patard • Régie Lumières Nicolas Gros • Régie Son Émilie Tramier

Tout public à partir de 12 ans

Production

Production Compagnie La Mandarine Blanche
En coproduction avec le Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, Les Théâtres Charenton – Saint Maurice, Le grand R – Scène nationale de La Roche-sur-Yon, La Méridienne – Scène conventionnée de Lunéville
Avec le soutien de la Ville de Boulogne-sur-Mer, du Théâtre de Corbeil-Essonnes, du Théâtre de Poissy, du TAPS de Strasbourg, de la Ville de Talange, de l’Espace Molière de Talange, de la Maison des Arts du Léman de Thonon-les-Bains, du Théâtre du Vésinet Alain Jonemann
Avec le soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD – PSPBB
Avec la participation artistique du Studio d’Asnières – ESCA
Remerciements à la FACTORIE/ Maison de Poésie/ Normandie de Val-de-Reuil pour la résidence de construction des décors

La Presse en parle

La beauté du spectacle subjugue. Les comédiens sont disciplinés, sobres, ils possèdent le lyrisme qui convient et ce qu’il faut de retenue, en même temps. Figaroscope/A.H

Pour cette mise en scène du poème de Maeterlinck, Alain Batis a réalisé un travail méticuleux, exigeant et ambitieux, embrassant toutes les dimensions sensorielles que fait naître la langue, œuvrant à dégager le drame de toute composante psychologique pour atteindre une épure intemporelle. La Terrasse/Agnès Santi