Allers – retours

 

de Ödön von HORVÁTH

Traduction Henri Christophe

Mise en scène Alain Batis | Dramaturgie Jean-Louis Besson

 

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Aborder l’Œuvre d’Ödön von Horváth, célébré comme l’un des plus grands dramaturges du vingtième siècle, c’est  poursuivre ce désir viscéral de raconter des histoires en portant un regard lucide et poétique sur les problèmes de son temps.

Avec Allers-Retours, pièce écrite en 1933, Horváth  emprunte  la comédie populaire. Il nous livre une fable étonnante aux ressorts kafkaïens qui invite à mettre en miroir  deux périodes, celle de 1933 et celle d’aujourd’hui.

Un vieux pont en bois jeté entre deux pays…

Un commerçant en faillite  raccompagné à la frontière.

C’est Ferdinand Havlicek.

On l’expulse, il est devenu un poids économique pour le pays.

On l’invite à retourner dans son pays natal où il n’a jamais vécu.

Là-bas, les lois ont changé, dictant l’obligation de se déclarer dans un délai de cinq ans au consulat compétent, au risque de perdre sa nationalité automatiquement…

« Pas de chance… » Voilà notre Havlicek, apatride…

Pris au piège des lois économiques ou administratives, il est « coincé » sur ce vieux pont de bois et croisent une foule de personnages improbables (contrebandiers, chefs d’états, fonctionnaires zélés, une aubergiste au bord de la faillite…).

Une mécanique infernale…

 

 Allers-retours met implicitement en lumière les paradoxes de nos sociétés contemporaines et le sort qu’on réserve aux esseulés, aux apatrides, aux migrants…. Une œuvre délirante dans laquelle Horváth se joue des frontières et des interdits et dénonce avec une intarissable humanité l’absurdité de l’Homme. 

Inutile de forcer le trait, cette pièce singulière d’hier parle d’elle même aujourd’hui. Nous sauterons aisément par-dessus le temps  avec le petit monde d’Allers-retours, personnages qui tanguent entre  figures d’opérette et figures tragiques.

Dans cette farce jubilatoire d’une inquiétante étrangeté, le dérisoire embarque la démesure, l’absurdité suinte de tous les côtés.

Une partition théâtrale, musicale et chorégraphique pour 8 comédien.n.e.s et 16 personnages.

 

 

AVEC

Sylvia Amato, Alain Carnat, Laurent Desponds, Théo Kerfridin, Sophie Kircher, Marc Ségala, Marie-Céline Tuvache, Henri Vatin

 

EQUIPE DE CRÉATION

Scénographie Sandrine Lamblin | Musique Cyriaque Bellot | Costumes  Jean-Bernard Scotto | Lumières  Jean-Louis Martineau |Perruques – maquillages Judith Scotto

Régie lumières Emilie Cerniaut |  Régie son Gaultier Patrice

 

 

Une production de la compagnie La Mandarine Blanche

En coproduction avec : Le Carreau – Scène Nationale de Forbach et de l’Est mosellan (en cours), Les Tréteaux de France – Centre Dramatique National, l’association Quai Est | Bernard-Marie Koltès dans le cadre de la biennale Koltès 2018

Avec le soutien du TAPS de Strasbourg

En coréalisation avec le Théâtre de L’Épée de Bois – Cartoucherie de Paris

L’Arche, agent et éditeur du texte représenté. Crédit photo : Grégory Marza

 

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Photos

Presse

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