FACE DE CUILLÈRE

2008

Texte de Lee Hall
Traduit de l’anglais par Fabrice Melquiot
L’Arche, agent et éditeur du texte représenté
Metteur en scène Alain Batis

TEASER

On l’appelle « Face de cuillère ». Elle a une tête toute ronde comme lorsqu’on regarde son reflet sur le dos d’une cuillère. Elle raconte sa passion pour l’opéra, la rencontre avec le docteur Bernstein… Les grands airs de la Callas tissent le fil de ce récit, hymne à la vie.
Lee Hall, scénariste du film Billy Elliot, a le talent rare de jongler avec tous les ingrédients du mélodrame sans que cela devienne, ne serait-ce qu’un instant, mélodramatique.

Lee Hall  nous livre une pièce lumineuse et bouleversante en donnant la parole à cette enfant si singulière. Le récit est fulgurant, l’écriture suspendue, l’humour sous-jacent. La dimension poétique et la puissance métaphorique du texte permettent d’aborder des questions aussi difficiles que « l’anormalité » et la maladie surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant.
« Face de cuillère » convoque joie, beauté, rêve pour parler de sa différence, de ses peurs, de son quotidien « chaviré ». La parole et le corps sont emportés par l’intarissable mouvement … Jaillit la profonde étincelle de vie. Naissance dans l’ombre d’une enfant de lumière qui vient nous parler tout haut : « C’est quoi le sens de tout ça ? Et le sens, c’est si tu trouves l’étincelle… »
Une alchimie s’opère entre deux auteurs, Lee Hall à l’origine de l’écriture et Fabrice Melquiot, le traducteur. La trajectoire que nous avons choisie est celle du poétique donc de l’universel, clé de voûte de l’existence.

Distribution

Mise en scène Alain Batis

Avec Laetitia Poulalion

Scénographie Sandrine Lamblin • Lumière Jean-Louis Martineau • Costume Jean-Bernard Scotto• Régie Lumière Nicolas Gros • Régie Son Emilie Tramier

Spectacle tout public à partir de 12 ans

Durée 1h25

Prix MOMIX 2011 – festival international jeune public de Kingersheim

Production

Une production de la compagnie La Mandarine Blanche

La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Grand Est – Ministère de la Culture et la Ville de Metz

La Presse en parle

Tout est beau et sensible dans cette proposition : le décor de papier de Sandrine Lamblin, les lumières de Jean-Louis Martineau, le costume de Jean-Bernard Scotto, le son de Sébastien Berteau.  […] C’est superbe et d’une délicatesse extrême. Le Figaro/Armelle Héliot

Un spectacle salvateur, en ces temps d’émotions faciles. Une belle résistance de l’enfantine poésie, ouverte à tous les possibles, face à l’infantilisme ambiant.
 France Inter/Guy Flattot